« Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne ».
Luc 22V42
Après le repas, sachant que Judas l’avait trahi, sachant que Pierre allait le renier sous la pression, sachant que, non seulement les autorités religieuses juives mais également les autorités civiles romaines allaitent l’arrêter, sachant qu’Il vivait ses derniers moments, Il entra dans le jardin de Gethsémané pour trouver un peu de paix et prier.
Pourtant, nous savons que ses amis proches ne réalisaient pas du tout le bouleversement intérieur que Jésus vivait. Il les ignora et les laissa s’endormir pour se retrouver seul face à la tourmente.
Combien de fois ne vivons nous pas cela dans nos vies, au point d’ignorer les besoins des autres. Nous ne voyons pas l’évidence, la souffrance, la solitude, l’injustice ou l’exploitation.
Combien de fois nous plaignons nous de ce que nous devons affronter plutôt que d’y faire face, nous l’enterrons, l’ignorons ou même prions pour qu’il disparaisse.
En cette période de Pâques, nous devons faire face à ce que le Seigneur nous a montré dans notre vie et l’affronter. Il peut s’agir d’une personne à qui nous devons pardonner, ou, au contraire de quelqu’un à qui nous devons demander pardon, de quelque choses à confesser ou apporter son soutien à quelqu’un.