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Une armée pour la paix

Union Franco-Américaine Armée du Salut

Lorsqu’en 1983 le Général de l’Armée du Salut écrit à Javier Pérez de Cuéllar, secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, il déclare que l’Armée du Salut contribue à établir la paix telle qu’elle a été annoncée par Jésus-Christ. Dès lors, comment cette œuvre d’évangélisation, organisée sur un modèle militaire, s’inscrit-elle dans l’histoire universelle de la paix au 20e siècle ?

La déclaration de la Première Guerre mondiale impose au chef international de l’Armée du Salut, Bramwell Booth, de prendre position en raison du caractère international et chrétien de l’œuvre. Il s’efforce de rappeler les principes généraux de la mission salutiste, avec des accents pacifistes. Il suppose que l’unité de l’Armée du Salut au niveau international, nécessitait la neutralité dans un contexte belliciste. Néanmoins, les réalités de la guerre vont amener les salutistes des pays belligérants à faire un choix patriotique et à assurer une œuvre d’entraide pour leurs nationaux respectifs.

Du traumatisme de cette guerre naît un fort courant pacifiste. En 1921, l’Armée du Salut en France adhère à ce mouvement. Avec Albin Peyron, elle rejoint l’union universelle « Pour supprimer ce crime : la guerre ». Il s’agit d’une œuvre juridique, apolitique, fondée et promue par Henri Demont pour abolir la guerre à tout jamais. Basée sur le droit des nations, elle contribue à la constitution juridique de la Société des Nations en 1920, et plus encore à celle de l’Organisation des Nations unies en 1945

Un avocat de l’idée de Société des Nations

À Genève en octobre 1921, le Général Booth se présente comme un avocat de l’idée de Société des Nations, dirigée par des conseillers juridiques afin de ne pas avoir d’aspect politique.

Dès 1945, après avoir déclaré une position apolitique et neutraliste tout au long des hostilités de 1939-1945, l’Armée du Salut se prononce publiquement en faveur de la création de l’ONU. En 1947, elle est l’une des douze premières organisations non-gouvernementales à s’engager auprès de l’ONU. Les salutistes avaient soutenu les troupes (écoute, échanges, prière, partage d’un café/thé…) sur la ligne de front et aidé les civils dans les pays déchirés par la guerre. De plus, elle avait l’habitude de réagir rapidement et était connue pour sa capacité à se mobiliser facilement et efficacement. Ainsi, l’Armée du Salut estime l’ONU comme une amélioration par rapport à la Société des Nations puisque, paradoxalement, l’ONU aurait à sa disposition l’utilisation de la force pour supprimer les menaces à la paix.

« préserver les générations futures du fléau de la guerre »

En juin 1983, le Général Wahlström partage la déception et le regret que le but de « préserver les générations futures du fléau de la guerre » ne soit pas atteint. Il appelle au désarmement nucléaire et recommande, qu’en un monde aux ressources limitées, la conversion des dépenses militaires soit affectée à la lutte contre la misère.

Finalement, convaincus que la source de la vraie paix est en Dieu lui-même, les « soldats du Christ » s’efforcent aussi de contribuer par leurs actions à la paix dans notre monde.

Sergent-major Marc Muller

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